Les bijoux byzantins de Cleopatra’s Bling

Installée à Istanbul, Olivia est une australienne nomade passionnée
par les cultures anciennes et par la nature. Elle est la créatrice de
la marque de bijoux byzantins Cleopatra’s Bling. Elle traque les pierres précieuses et
méthodes de fabrications traditionnelles. Les créations d’Olivia
semblent avoir été dénichées dans des pays lointains au gré de ses
voyages. Elle s’inspire de cultures anciennes et des méthodes de
fabrication des artisans turcs rencontrés dans sa ville d’adoption.
Ses bijoux byzantins sont uniques, faits à la main et s’adaptent à la pierre
sélectionnée.

Peux-tu te présenter en quelques mots?

Je suis née en Australie et j’ai grandi à Melbourne. À l’âge de 16 ans,
je suis partie vivre à Berlin pendant un an. J’ai rencontré mon copain
de l’époque et je me suis installée avec lui à Paris où j’ai découvert la
culture et la langue françaises. J’ai étudié le branding, le marketing
et les langues. J’ai ensuite travaillé dans une agence. En parallèle, j’ai
commencé à dessiner des bijoux pour imaginer les pièces qui me
plaisaient et que je ne trouvais pas dans les boutiques. Je suis allée
une première fois en Turquie, pendant une semaine et j’ai été très
inspirée par tout ce que j’y ai vu. J’y suis retournée à une période ou
ça n’allait pas trop avec mon copain et j’ai décidé de m’installer en
Turquie et de créer mes propres pièces.

© Emile DP Photography 

D’où vient le nom de ta marque?

Je suis Australienne, ce nom fait référence à tout ce que j’associe
à l’Occident. Pour moi, Cleopatra représente toutes ces cultures
anciennes d’Europe et d’Afrique du Nord, très différentes de la
mienne. J’aime beaucoup les bijoux, les formes anciennes et les
cultures romaine et byzantine. Les femmes de notre âge peuvent
tout à fait porter des bijoux qui font référence à des temps passés.
Le mélange de ces deux univers fonctionne bien et il me plaît
beaucoup. Mes bijoux semblent véritablement anciens, on m’a
demandé si le bijou lune, de ma nouvelle collection, avait été
chiné dans en Syrie. J’ai été très flattée, les bijoux anciens plaisent
aux femmes d’aujourd’hui.

Comment définis-tu ton univers?

Je dirais bohème même si ce mot a changé de sens. Beaucoup de marques
se définissent ainsi désormais. Je m’inspire de la culture turque et des
cultures byzantine et romaine dont je parlais précédemment. Ces univers
et ces formes anciennes sont moins explorés par les créateurs. J’aime
également les références à l’Asie et aux pays arabes.

© Emile DP Photography

À travers mes créations, j’essaye d’encourager le voyage et la découverte.
Dans mon travail, il y a également un aspect spirituel et une référence
à mon vécu. C’est un mélange de tout ce qu’on découvre quand on est
en voyage. Il y a une part de France, d’Australie, de Turquie,
de lectures autour des bijoux anciens, etc. Derrière toutes ces recherches,
il y a d’abord des histoires. Chaque culture fait référence, dans des dessins
et des formes, à des déesses et à des forces particulières. Notre société
se réfère de moins en moins à ces symboles. Ça m’intéresse et je me rends
compte que ça parle à beaucoup de personnes. Il y a également une
grande influence de ma terre natale dans mes bijoux. En Australie, nous
grandissons près de l’eau, dans la nature, les filles ont un côté garçon
manqué et passent leur temps dans les arbres, ça se retrouve dans mes pièces.

Pour lire la suite : Cleopatra’s Bling – 2/3 Savoir-faire

Crédits photos : photographies publiées avec l’autorisation de Cleopatra’s Bling © Cleopatra’s Bling sauf mention suivante : © Emile DP Photography